Aujourd’hui, l’habitat est devenu majoritairement urbain sur notre planète. Les villes grandissent et s’étalent à un rythme jamais atteint dans l’histoire. Dans le même temps, la solidarité et le sens du collectif, du « vivre ensemble », tendent à se perdre.

Une ville durable, c’est une ville capable de se maintenir dans le temps, en gardant une identité, un sens collectif, un dynamisme à long terme. C’est une ville qui répond aux besoins présents des habitants, tout en se projetant dans l’avenir, en s’appuyant sur son passé, sa mémoire et son patrimoine.

L’objectif constant doit être d’assurer une qualité de vie en tous lieux. Cela implique que la notion de proximité soit développée au travers des commerces et services, de la nature et des loisirs, mais aussi de la démocratie participative. Il faut pour cela inventer de nouveaux concepts comme les parcs naturels urbains, la ruralité en ville ou les schémas piétonniers d’ensemble.

Penser ville durable aujourd’hui, c’est penser densification pour contenir l’étalement urbain  et maintenir les territoires agricoles qui disparaissent au rythme de 74 000 hectares par an en moyenne en France. C’est penser compacité de la ville, pour lutter contre l’hyper-mobilité de notre société, si coûteuse en termes énergétiques et environnementaux et en termes de santé.

Bâtir la ville de demain, c’est tenir compte de ces évolutions, en ayant le souci constant d’améliorer la qualité de vie urbaine. Pour cela, nous devons construire des éco quartiers, développer les transports en commun, favoriser les circulations douces, lutter contre les pollutions et renforcer la présence de la nature en ville, tout en protégeant la biodiversité.

Le plan local d’urbanisme (PLU) présenté en 2007 intégrait déjà la nécessité de lutter contre l’étalement urbain pour sauvegarder les terres agricoles et réduire les temps de transport en Ile de France. C’est pourquoi Les Verts avaient à l’époque exprimé leur accord global sur les axes retenus par le projet qui revendiquait un développement durable de notre ville, tout en émettant des réserves sur la concertation insuffisante avec les habitants car les conseils de quartiers n’existaient pas à l’époque.

Le PLU 2011 est heureusement complété par une prise en compte approfondie des problématiques de transports qui sont essentielles pour les franciliens. Il prépare les fondements permettant la mise en place d’éco quartiers.

Les grands projets, tels la nouvelle mairie HQE ainsi que la nouvelle piscine écologique en centre ville, constituent un socle qui bénéficiera à tous les quartiers de la ville. Pour nous le PLU présenté prend en compte tant la mixité sociale que la mixité fonctionnelle qui existe au niveau de la ville mais qui se développera au niveau des quartiers.

Le PLU permettra d’avancer dans la mise en place d’un véritable réseau de déplacement piétonnier et cyclable. Nous souhaitons que cet aspect fasse l’objet d’un effort particulier ces prochaines années.
La mise en place récente de conseils de quartier par la nouvelle équipe municipale depuis 2008 est un élément important pour avancer vers une démocratie participative, permettant d’associer les habitants aux évolutions qui les concernent.

Nous approuvons les orientations du PLU 2011, parce qu’elles permettent d’avancer dans les choix pour une ville durable, parce qu’elles constituent un socle permettant à des politiques écologiques de se renforcer et de se déployer; et aussi parce qu’une étape importante dans la prise en compte d’une participation plus démocratique des habitants aux choix qui les concernent a été mise en place depuis 2008.