Rentrée scolaire – Nos élus dans Noisy Mag juin 2011
Le projet de budget 2011 dans l’Éducation nationale prévoit une nouvelle suppression de 16 000 postes d’enseignants, à la rentrée prochaine, dans notre pays. Concernant les écoles de Noisy-le-Grand, l’Inspection académique envisage, en outre, de supprimer quatre postes Rased (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) et deux postes ZIL (postes qui permettent d’effectuer des remplacements de courte durée sur une zone d’intervention localisée).
Ces suppressions s’ajoutent à celles qui ont déjà eu lieu les années précédentes. Elles se traduiront par l’augmentation du nombre d’élèves par classe et par davantage de problèmes de remplacement à venir dans une ville et un département où la situation d’un grand nombre d’élèves, notamment d’élèves en difficulté, mérite pourtant une attention toute particulière et un suivi pédagogique approprié. Elles auront également comme conséquences la chute du nombre d’enfants scolarisés de moins de trois ans, la suppression d’options ou de filières, la fin des dédoublements de classes.Outre les fermetures de classes, la disparition progressive des Rased ainsi que la régression de la scolarisation des enfants handicapés liée au non renouvellement de nombreux auxiliaires de vie scolaire (personnes s’occupant de l’accompagnement, de la socialisation, de la sécurité et de la scolarisation d’enfants en situation de handicap) mettent en danger l’avenir des citoyens de demain.
Nous comprenons l’inquiétude légitime de l’ensemble des membres de la communauté éducative. Sur tout le territoire, et à Noisy- le-Grand, les actions des parents d’élèves et des professeurs se multiplient pour lutter contre les fermetures de classes, mais pour le moment, le gouvernement refuse toujours de revoir sa copie.Or, le non-remplacement systématique et dogmatique d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans tous les domaines se traduit, pour l’Éducation nationale, par la mise à mal de la qualité de l’enseignement et par l’augmentation des inégalités sociales. Cette politique nuit, chaque jour davantage, à la cohésion sociale.